Laboratoire Communication, culture & Société

Soutenance de thèse : Clémence Emprin

vendredi 28 septembre 2012

Le 12 octobre 2012, Clémence Emprin soutiendra publiquement sa thèse de doctorat en Sciences de l’information et de la communication, intitulée :

Les Dynamiques Communicationnelles dans la Recherche en Écologie : Projet et Programme de Recherche sur la Biodiversité

Composition du jury :

Joëlle LE MAREC, Professeure des universités, Université Paris 7 (directrice)

Anne PIPONNIER, Maître de conférences HDR, Université Bordeaux III (rapporteure)

Isabelle MAUZ, Ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts, HDR Sociologie, ISRTEA Grenoble

Pierre DELCAMBRE, Professeur des universités, Université Lilles III (président)

Dominique VINCK, Professeur des universités, Université de Lausanne (rapporteur)

La soutenance se déroulera à 13h30 en salle F101 à l’École Normale Supérieure de Lyon (Métro Debourg, site Descartes, 15 parvis René Descartes)

Résumé

Cette thèse propose d’interroger les dynamiques communicationnelles à l’œuvre au sein des programmes et projets de recherche sur la biodiversité selon trois dimensions : relationnelle, organisationnelle et symbolique. La biodiversité est une question qui mobilise un nombre croissant de personnes, d’objets naturels, de réseaux à partir de dispositifs qui organisent les interfaces entre tous ces éléments. Mon approche s’inscrit dans un dialogue entre sciences de l’information et de la communication et études des sciences autour de trois notions : en quoi les projets et programmes recomposent-ils les collectifs autour de la biodiversité, quelles modalités organisationnelles ces dispositifs mettent-ils en œuvre et autour de quels standards ?

Les programmes et projets de recherche deviennent des dispositifs fondamentaux du développement de la recherche sur la biodiversité en France par la convergence d’opportunités scientifiques, financières, rhétoriques et politiques. Deux terrains, le projet Inbioprocess (ANR-IFB-2006) et le programme « Agriculture, Biodiversité et Action publique » (DIVA2-Ministère de l’Ecologie-2006) ont été particulièrement étudiés. Pour cela, les méthodes d’observation participante, d’entretiens, d’animation de réunion et d’analyses sémiotiques ont été combinées.

L’analyse de la dimension relationnelle des dispositifs permet de décrire l’ensemble des interactions et médiations dans lesquelles je suis impliquée. Ces contrastes ressentis entre les deux terrains sont confirmés au niveau organisationnel par la singularité du travail d’articulation et de médiation en jeu. Cependant, ces deux dispositifs mobilisent des standards communicationnels dont la fonction symbolique est de donner un espace au dialogue science et société.

Ces dispositifs en tant que lieux de constitution de collectifs et de publics sont marqués par des tensions entre différentes modalités de communication et d’articulation des échelles.


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